Faire d’une pierre deux coups
La montée caillouteuse vers la chapelle Notre-Dame de Beauvoir, au-dessus de Rousset-les-Vignes, permet de découvrir un superbe panorama vers la montagne de la Lance d’un côté, vers la plaine de Valréas de l’autre.
Des bois de lumière. Au début de cette promenade, nous avons vu des accrobranchés dans les arbres – sur une partie du parcours des Barons perchés (clin d’œil à Italo Calvino). Le sentier de découverte forme une boucle dans la forêt de Garde Grosse. Sur les panneaux explicatifs, j’ai appris les mots « samare », « affouage », « cépée » et aussi « pâquerage » et « bûcherage » (non trouvés dans le TLF).
Au retour d’une autre balade, entre vignes et oliviers, un roi : ce pin majestueux.
Tenir le coup
La petite bande féline près des poubelles publiques
s’est renouvelée en partie autour de cette belle siamoise.
Des amis des chats les aident à tenir le coup.
A chaque passage, les chatons fuient ; les autres, prudents, observent.
Puis ils approchent, intéressés par ce qu’on pourrait leur apporter.
Bien des regards s’échangent, la confiance s’installe, mais pas touche !
Les trois coups
Première visite d’Orange. A l’entrée nord de la ville, le superbe Arc de Triomphe.
En traversant la ville, une porte ouverte invite à la curiosité, mène à une cour intérieure : cela valait la peine d’entrer.
Au Théâtre antique d’Orange : un lieu époustouflant à découvrir d’en bas – grandiose mur de scène, où on commençait à dresser des échafaudages –, puis du haut des gradins et enfin à travers les vidéos du déambulatoire. Magnifique. On rêve d’y entendre un soir, dans l’air tiède, frapper les trois coups.