Du bleu vif dans un jeune olivier, quelle était cette surprise ?
Les libellules, nous les apercevons le plus souvent en vol et c’est quand elles s’immobilisent que nous pouvons mieux les regarder.
Alignée sur une branche, ses ailes transparentes peu visibles dans le feuillage, celle-ci, spectaculaire, ne bougeait pas.
Toute à l’émerveillement, je n’osais trop approcher pour la photographier avec mon téléphone, de peur de l’effaroucher.
Le corps strié de ce beau bleu, du jaune sur le thorax et la tête, cette libellule est une aeschne mixte.
J’ai pu l’identifier grâce à une application renseignée par Natagora que j’avais récemment installée et que j’ai utilisée pour la première fois pendant ce séjour en Drôme provençale.
Son utilisation est réservée aux animaux ou aux plantes sauvages : Obsidentify permet de sauvegarder les identifications certaines (100%) et propose sinon d’autres réponses possibles.
Avec ce bel outil, simple à utiliser, j’ai pu observer entre autres le lézard des murailles et la mauve sauvage (que je connaissais),
l’orvet fragile (trouvé mort sur un chemin),
l’azurite, une plante joliment surnommée oursin bleu (que je me contentais d’admirer sans connaître son nom),
l’hypotelephium telephium (ou grand orpin, une crassulacée dont les fleurs sèches se dressaient joliment sur un mur de pierre).