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Limpide

carré,isabelle,les rêveurs,roman,littérature française,autobiographie,enfance,famille,vie,culture« J’aimerais tellement trouver mieux, je cherche des heures dans les librairies. Mon angoisse : passer devant, juste à côté sans le voir, manquer Le livre qu’il me fallait, qui aurait été fait pour moi, lumineux, salutaire, dans lequel j’aurais puisé les conseils d’un ami, enfin obtenu les bonnes réponses. Lorsque je trouve un chapitre qui ressemble à ça, une phrase limpide plus précieuse qu’un bijou, je m’endors avec, sous mon oreiller, près de mes mains, de mon visage, comme si sa substance pouvait m’imprégner pendant la nuit, me transmettre un peu de sa vérité et me protéger de l’obscurité. »

Isabelle Carré, Les rêveurs

Commentaires

  • Oui, la découverte d'un livre prodigieux, c'est un peu cela. Une rencontre. On pourrait passer à côté. Un jour, (et pourtant, j'étais à la Fnac), j'ai vu un livre. La couverture me plaisait (c'était chez De Fallois), le titre a attiré mon attention. Dans ce cas, je regarde le quatrième de couverture, c'était une suite, mais elle pouvait se lire indépendamment du premier livre de cet écrivain. J'ai ouvert à la première page, découvert un style qui me parlait. Et le sujet du livre m'a interpellée. Je l'ai acheté, emporté, puis j'ai toujours lu les romans de son auteur. Et je l'ai souvent relu... Je ne dois pas le mettre sous mon oreiller o;) mais il est quand même dans ma chambre, avec les livres que je relis souvent le soir tard, avant de m'endormir ou le matin tôt, avant de me lever o:)))

  • Et maintenant, c'est parfois le cas avec un livre de la bibliothèque... Alors, je suis obligée de le réemprunter souvent. Ou tout compte fait, de l'acheter si c'est vraiment trop important.

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