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Révélateur

Stevenson Caillebotte.jpg« Le parapluie, comme le visage, est en quelque sorte révélateur de celui qui le porte ; il est même beaucoup plus susceptible de trahir sa confiance. Car, tandis qu’un visage nous est, à ce jour, donné tout fait et que notre seule façon d’agir sur lui est de froncer les sourcils, de grimacer et de rire pendant les quatre premières décennies de notre vie, le parapluie est choisi parmi des centaines d’autres dans une boutique spécialisée, comme convenant le mieux au caractère de l’acquéreur. Le Philosophe du Parapluie possède là un pouvoir de diagnostic indéniable. »

Robert Louis Stevenson, La philosophie du parapluie (L’Esprit d’aventure)

Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie, 1877 (Art Institute of Chicago)

Commentaires

  • Des parapluies, je n'en ai jamais. Est-ce révélateur? oui je pense, révélateur de celui qui les oublies dans les trains, les gares ou autres lieux publics!

  • Si faciles à oublier, les parapluies ! Quant au choix révélateur, ce n'est sans doute plus aussi parlant qu'en Angleterre à cette époque.

  • Moi non plus, je n'en ai jamais ... ça isole et ça ne laisse pas les mains libres ... et puis, j'aime la pluie ... Sinon, j'ai toujours adoré la lumière de Caillebotte et spécialement ce tableau-là. Et je crois bien qu'aujourd'hui nombre de gens achètent des parapluies le moins cher possible, sans mettre derrière quoi que ce soit d'un choix mûrement réfléchi ! :-)
    Et juste pour sourire :http://loeildukrop.eklablog.com/afflac-96-avec-les-oreilles-36-a117793078

  • Stevenson ne connaissait pas les parapluies pliants, qui s'oublient partout et que l'on remplace sans y penser .. Les vrais parapluies sont trop encombrants, pourtant en Normandie il vaut mieux en avoir un.

  • @ Nikole : Plutôt chapeau alors ?

    @ Maggie : J'espère que tu as ouvert le lien sur son titre.

    @ Aifelle : A Bruxelles aussi. (J'ai un faible pour les parapluies cannes faciles à accrocher au bras.)

    @ Claudialucia : Merci pour ton passage, pas de pluie aujourd'hui.

    @ K : Quel esprit d'à-propos !

  • Être à deux sous un parapluie, le pied! Soit on s'enlace tendrement, soit on se fait, pour rire, de petites vacheries...

  • @ Nikole : Le plus pratique, en effet ;-)

    @ Colo : Bras dessus, bras dessous, et aujourd'hui sans jupe à relever !

  • Eh bien voilà, moi non plus pas de parapluie sauf toujours plié dans mon sac, prêt à y rester... Les rafales, l'ennui de le porter, de l'avoir gouttant partout s'il a servi... ça suffit à en faire un objet presque inutile mais j'en ai trois :)

  • J'en ai trois aussi, un rouge, un noir, un à carreaux, j'en laisse un dans la voiture - en cas de grosse pluie, c'est utile tout de même.

  • Tu as cheminé avec Stevenson plus d'une fois. L'illustration, c'est Ariane (Giverny News) qui me l'a soufflée.

  • les parapluies, des objets que j'ai semé aux quatre coins de la ville, parce que je les oublie toujours :)

  • Tu te souviens sûrement de la scène du parapluie au début de "Howards End", toi qui es cinéphile.

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