« La musique est donc ce qui revient. Elle est un souvenir. Une tension en direction de ce qui fut et qu’on rappelle. Les vagues. Les ondes. Le ressac. Voilà à quoi ressemble la musique. Elle est un fleuve Alphée qui retourne au mouvement qui l’a engendré. Elle est un antipoison à la disparition. Je n’ai jamais composé avec du temps mais avec de la durée. Avec des lignes brisées, dans des intervalles, aux creux des interstices que me laissait la mémoire ou me confiait le hasard. Ma musique est une sorte d’anomalie. J’en ai conscience. »
Cécile Ladjali, Aral
Commentaires
Moi qui ai découvert votre blog il y a peu, je suis frustrée de ne pouvoir laisser un commentaire à la lecture d'anciens articles, puisque les commentaires sont fermés : pourquoi ?
A cette question, je répondais toujours que je n'avais pas le choix : la plate-forme de blogs ferme automatiquement les commentaires après six mois. Mais ce matin, je retourne vérifier ce qu'il en est et je découvre une nouvelle possibilité (ou bien cela m'avait échappé) qui consiste à rouvrir ces commentaires ! La procédure est un peu fastidieuse mais j'y suis arrivée. Tous les commentaires sont à nouveau ouverts sur ce blog.
Un grand merci pour ton insistance, Nikole.
La musique, antipoison à la disparition, comme une anomalie. Étrange et triste comme la mer d'Aral.
très joli texte tania :)
belle fin d'année
@ Christw : Oui, c'est triste, une mer qui s'en va, et pourtant le couple du roman y vit des moments joyeux.
@ Niki : Il y a de beaux passages dans "Aral", j'ai eu l'embarras du choix.