« L’incertitude me manquait. Les virages me manquaient. Il me manquait de ne plus pouvoir déformer, défaire le temps, le mettre dans un verre et l’avaler rouge vif. Entre deux doigts, le désir instable, fugitif, la peur et la sueur, l’incertain et l’intense, cela me manquait. »
Sumana Sinha, Fenêtre sur l’abîme
Commentaires
Lors de mon prochain passage à Bruxelles, j'irai visiter l'expo d'Europalia Inde au palais des Beaux-Arts. Bon week-end Tania.
Intéressant ce roman qui oppose -si je vous ai compris- la vie calme et confortable à une vie plus risquée mais animée de la passion. Un choix qui se propose à chacun et qui reste toujours difficile.
Bonne visite, petit Belge & passe un bon week-end.
C'est cela, en plus compliqué, dirais-je, avec une grande sensualité, des désirs contradictoires, des blessures, la recherche de l'intensité en tout. A découvrir.
Volupté de jouer des mots, violence des impressions. On retrouve le portrait que vous en avez tracé et son propre aveu d'une écriture avec les tripes.
Très expressif, n'est-ce pas ? Bon dimanche de retrouvailles avec la lumière, après ce sombre novembre.
Merci pour cette découverte Tania.
Donne bien envie de lire le tout cet extrait, tout en "pas sur un fil" coloré et incertain.
Un autre passage ?
"Antoine n'était pas là. J'avais envie de vandaliser la maison blanche et paisible d'Antoine. Je mets un CD africain. La trompette siffle et enflamme le sang. La première fois que j'ai trompé Antoine c'était peut-être à cause des couleurs. Je voulais sentir les herbes rouges et chaudes du tapis contre mes jambes, entre mes jambes." (Sumana Sinha)
Encore plus envie de le lire, merci!
Avec plaisir, la bacchante. Bonne soirée.
Namasté.
Toutes ces lectures que vous faites ! Cela me donne envie mais je ne peux vraiment pas suivre... Alors je note les références, je me dis que je lirai tout cela un jour...
Bonne journée.
Pas de jour sans lire, un besoin pour moi, mais lisez à votre rythme - vous faites tant d'autres choses.