Ce matin, j’ai pris un bus très tôt, beaucoup trop tôt pour me rendre à la gare. Peu importait, je comptais sur le mouvement pour me distraire de l’attente. Je me disais, c’est comme un voyage, même s’il ne s’agissait que de traverser la ville. Tous les débuts de voyage se ressemblent, petits ou grands, on passe une porte et tout commence, ou recommence. Et puis la neige me mettait dans un drôle d’état.
Michèle Lesbre, Un lac immense et blanc
Découvrez « les quatre saisons du ciel » au-dessus de Bruxelles
en visitant la seconde exposition de Philippe Massart
à la bibliothèque Sésame (Schaerbeek, jusqu’au 18 juin).