Ce matin, j’ai pris un bus très tôt, beaucoup trop tôt pour me rendre à la gare. Peu importait, je comptais sur le mouvement pour me distraire de l’attente. Je me disais, c’est comme un voyage, même s’il ne s’agissait que de traverser la ville. Tous les débuts de voyage se ressemblent, petits ou grands, on passe une porte et tout commence, ou recommence. Et puis la neige me mettait dans un drôle d’état.
Michèle Lesbre, Un lac immense et blanc
Découvrez « les quatre saisons du ciel » au-dessus de Bruxelles
en visitant la seconde exposition de Philippe Massart
à la bibliothèque Sésame (Schaerbeek, jusqu’au 18 juin).
Commentaires
Vivre dans le ciel de Schaerbeek est en soi tout un voyage, et superbe!
Pourquoi se déplacer...au risque de manquer la gare! (Je ris encore de mes bévues ou de la fantaisie des arrêts des trains à cet endroit!)
Belle journée céleste Tania!
Le ciel et ses infinies variations donnent une coloration à nos âmes, à nos voyages. Le ciel sous nos latitudes est une réelle richesse pour les photographes.
C'est très bien de renseigner le blog Philmass et ses belles réalisations (que je ne connaissais pas).
@ Colo : Ce matin, le ciel déploie tous les gris clairs, des masses qui s'effilochent à vue d’œil et parfois dévoilent un pâle azur. Tout ça se transforme à toute vitesse et plus bas, tout ce qui porte feuilles ou fleurs est secoué en tous sens. Le clocher de l'église voisine garde sa dignité d'ardoise, au loin la future plus haute tour résidentielle du pays regarde déjà la ville d'assez haut.
(Ah que je serais heureuse d'aller te chercher à la gare - ou ce sera moi à l'aéroport ?)
@ Christw : Belgique, pays des peintres et des photographes de ciels ? Heureuse de vous faire découvrir Philmass.
Si tout recommence, comment l'attente prendra-t-elle fin?
Les débuts, les fins, on n'en sort pas.