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Retour du voyageur

Musique sur des paroles d’un grand poète.
Le même pour contralto : 6 francs.

Max Jacob Paradis 1928.jpg
Max Jacob, Paradis, 1928. 

J’ai vu les fleurs de l’aubépine
Etoiler le flanc des ravines
J’ai vu se lever le soleil
A Bogota et à Marseille.

J’ai vu les rousseurs de l’automne
Le raisin, la pêche et la pomme.
J’ai vu les neiges des hivers,
Sur les grands sapins toujours verts.

J’ai vu dans sa magnificence
La capitale de la France
J’ai vu les pays tropicaux
J’ai vu l’Amérique et l’Escaut.

Mais ! ô ma divine maîtresse
De plus beau que tes longues tresses
De plus profond que tes yeux bleus,
Non ! je n’ai rien vu sous les cieux.

Il n’est pas une fleur sur terre
Qui de ta bouche ait le mystère
Pas de chef-d’œuvre si parfait
Qui pour ton beau front ne soit fait.

Aussi je n’ai point d’autre envie
Que de te consacrer ma vie
Et pour richesse je ne veux
Que l’or de tes cheveux.


Max JacobLes œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel mort au couvent

 

Commentaires

  • Bonjour Tania, sans lien avec le sujet "voyage" mais si délicieux ce poème de Jacob mis en musique par Poulenc:

    Chanson bretonne


    J'ai perdu ma poulette
    Et j'ai perdu mon chat.
    Je cours à la poudrette
    Si Dieu me les rendra.

    Je vais chez Jean le Coz
    Et chez Marie Maria.
    Va-t'en voir chez Hérode
    Peut-être il le saura.

    Passant devant la salle
    Toute la ville était là
    À voir danser ma poule
    Avec mon petit chat.

    Tous les oiseaux champêtres
    Sur les murs et sur les toits
    Jouaient de la trompette
    Pour le banquet du roi.

    Belle journée!

  • Simple (c'est le plus difficile) et intelligent. J'aime beaucoup aussi celui que propose Colo.

  • J'ai lu
    Tant de mers tant de rivages
    Tant de ciel de paysages
    J'ai vu
    Tant d'escales et tant de ports

    J'ai pu
    Me chauffer au creux des îles
    Me cacher au fond des villes
    J'ai pu marcher sur des sables d'or

    J'ai vu des matins
    De joies de chagrins
    De rires et d'envies
    De peines et de bonheur dans ma vie

    J'ai cru
    Etre au bout de l'aventure
    Mais mon coeur lui me murmure
    Qu'il y a tant de rêves à vivre encore

    J'ai cru
    Etre au bout de l'aventure
    Mais mon coeur lui me murmure
    Qu'il y a tant de rêves à vivre encore.

    Henri Savador

    Il n'y a que ceux qui croient avoir tout vu qui désespèrent.
    Très bonne journée Tania (et merci aussi Colo)

  • Contente de vous retrouver ici, Gérard, j'espère que vous allez bien.
    Merci pour ces "rêves à vivre encore".

  • Un artiste et un personnage. J'y reviendrai sans doute, je compte lire sa biographie.

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