« Un art s’ordonne sur l’économie irréductible de l’espèce humaine. Sa mesure n’est pas la proportion du corps, comme dans la statuaire antique, ou bien les géométries naturelles, la rigide observance des symétries cristallines ou végétales, ni même l’aléatoire des nuées dans le ciel. Il s’ordonne sur la mesure de la voix qui n’en finit pas de prévaloir dans l’instant, et où l’homme connaît les limites d’une singularité irréductible.
La voix plus que le corps et son agir tient l’humain et l’homme, lui donne
comme songe et fragrance le surgissement incomparable et la marque pressentie, suspectée. »
Daniel Klébaner, L’art du peu
Commentaires
Singularité … c’est le titre du dernier livre du professeur de Duve, prix Nobel de médecine, mon maître à penser, dans lequel il décrit les étapes de l’histoire de l’évolution qui fut une succession de hasards et nécessités, de « singularités », dont il définit les différents types comme autant de balises, de jalons, qui ont tracé les chemins de la vie.
"Singularité irréductible" et pluralité de court terme... pour rejoindre les idées développées par le professeur de Duve.
@ Doulidelle, @ MH : Merci de mêler vos voix et celle du savant à celle de l'esthète.