Tu crois posséder, tu n'as rien.
Tu crois avancer, tu n’as pas bougé.
Tu crois appartenir, tu échappes.
Tu crois habiter, tu traverses.
Tu crois finir, tu commences.
Liliane Wouters, Journal du scribe
(in Francis Dannemark, Ici on parle flamand & français)
* * *
Un nouvel appel de Doulidelle à agir concrètement en faveur d'Haïti,
avec un rappel historique :
cliquer sur http://philippemailleux.blogs.lalibre.be/archive/2010/01/29/haiti-un-octogenaire-reveille-les-consciences.html
Commentaires
Sa "salle des profs" devrait figurer au programme de tous ceux (masc. gram.) qui aspirent à l'enseignement...
Ces poèmes Lali sont magnifiques, j'ai marqué votre page qui nous les fait découvrir aussi judicieusement.
Je découvre Liliane Wouters grâce à vous.
Petite question à JEA la "Salle des profs" figure-t-elle dans "Journal du scribe", j'aimerais bien la lire ?
Amitiés de Limoges France, où il neige encore !
Merci à toutes et à tous pour vos commentaires attentifs et chaleureux. J'ai l'esprit trop ailleurs ces derniers temps pour y répondre régulièrement. Mais je les lis toujours avec plaisir.
@ JEA : bien d'accord ! J'ai vu jouer cette pièce plusieurs fois devant un public d'enseignants et d'élèves - c'était "chaud".
@ Lali : j'avais manqué cette série au "pays des pralines", nous voilà sur la même longueur d'onde poétique.
@ Racine : Il a neigé sur Bruxelles aujourd'hui aussi, merci pour votre passage. "La salle des profs" de Liliane Wouters est disponible dans la collection Espace Nord des éditions Labor - JEA, bienvenue à vos commentaires pertinents ou impertinents, d'ailleurs.
Merci Tania pour votre réponse, je vais essayer de me procurer cet ouvrage qui m'intéresse vivement.
J'espère que rien de grave ne vous afflige.
Amitiés
C'est le genre de texte que je pourrais recopier et mettre en évidence sur mon frigidaire (par exemple) pour m'en imprégner souvent. Il est parfait.
Je retiens surtout ceci: "Tu crois finir et tu commences". Besos de sol.
« Tu crois posséder, tu n’as rien … » tellement d’actualité pour ceux qui, à Liège ou à Haïti, « possédaient » quelques biens … quelques souvenirs … des choses familières, ces comparses de l’habitude … des vêtements qui sont comme une seconde peau … le parfum si intime des choses familières… et puis ces fétiches de la vie dont on ne peut plus se séparer … : presque nu quand ils ont été sauvés, ils devront s’habituer à être quelqu’un d’autres qui ne retrouvera plus jamais un passé qui est mort dans les flammes ou le séisme …