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Ornements

« Tout  ce qui orne la femme, tout ce qui sert à illustrer sa beauté, fait partie d’elle-même ; et les artistes qui se sont particulièrement appliqués à l’étude de cet être énigmatique raffolent autant de tout le mundus muliebris que de la femme elle-même. (…) Quel poète oserait dans la peinture du plaisir causé par l’apparition d’une beauté, séparer la femme de son costume ? »

Baudelaire, Critique d’art (Le peintre de la vie moderne – La femme)

Stevens Alfred Rêverie sur Wikimedia Commons.jpg

Commentaires

  • Quel raffinement et quelle technique dans le rendu de ces ornements ! cela faisait partie du savoir peindre, de ce qu'on appellait une "belle peinture", et qui est souvent remis en question aujourd'hui.
    Chez Stevens les femmes sont délicieusement gracieuses et romantiques et se dégage de ses portraits une étrange mélancolie.
    J'espère que cette expo le sortira quelque peu de l'oubli dans lequel la critique et la mode l'ont plongé.
    Merci pour ce billet qui lui rend justice.

  • La femme sera toujours divinement belle avec ou sans ses « atours » qui ne font que révéler son génie de l’esthétique ...

  • Effet d'un manque d'imagination, aimantation du morbide ?
    Mais la main droite semble morte, comme victime d'une pendaison. Les drapés porteraient alors un deuil.

  • En lisant/regardant ton billet ce matin, un grande tristesse s'est emparée de moi. Le tableau s'intitule "Rêveries", et il m'a semblé, comme le dit JEA, apparenté à la mort.
    J'aime beaucoup la dernière phrase de Baudelaire que tu as choisie, merci.

  • Un texte et une peinture en harmonie .. Baudelaire n'a pas toujours été aussi tendre envers les femmes.

  • Je ne trouve pas que cette peinture soit morbide... les couleurs sont vivantes, les flonflons (=ornements) n'étouffent pas la jeune fille et sa main est au repos tout simplement.
    Bien sûr on ne sait pas à quio elle pense mais c'est là tout le charme du tableau.
    Les mots de Baudelaire aussi, je crois, ont plusieurs sens et peut-être sont ils plus ironiques que tendres.

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