« Déjà, alors, je craignais l’écriture. Au fond de moi, je savais qu’elle était liée à une observation douloureuse, mais je n’imaginais pas qu’avec le temps elle serait un abri, un refuge, où non seulement je me retrouverais, mais où je retrouverais aussi ceux que j’avais connus et dont les visages avaient été conservés en moi. »
Aharon Appelfeld, Mon père et ma mère
En couverture : Edgar Degas, Edmondo et Thérèse Morbilli, 1865, Boston, Museum of Fine Arts