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Un refuge

Appelfeld Mon père et ma mère Points.jpg« Déjà, alors, je craignais l’écriture. Au fond de moi, je savais qu’elle était liée à une observation douloureuse, mais je n’imaginais pas qu’avec le temps elle serait un abri, un refuge, où non seulement je me retrouverais, mais où je retrouverais aussi ceux que j’avais connus et dont les visages avaient été conservés en moi. »

Aharon Appelfeld, Mon père et ma mère

 


En couverture : Edgar Degas, Edmondo et Thérèse Morbilli, 1865, Boston, Museum of Fine Arts

Commentaires

  • Un écrivain que tu me fais découvrir et qui me tente bien. Je pense aussi que l'écriture est un abri, comme peuvent l'être les branches d'un arbre le temps de la pluie. Merci. Je note et mets ce livre sur ma liste d'envies.

  • Heureuse que ce passage te parle et que tu inscrives ce roman dans ta liste, Marie.

  • Tu vois, ces temps derniers une amie a publié un livre, sur la perte du père qu'on dit mort en héros. Qu'est ce qu'un héros dans la tête d'un enfant de 4 ans, un enfant qui sera élevé dans la perte, l'absence, le puzzle d'une vie. L'écriture est un travail de mémoire et un outil de connaissance qui réactive la mémoire.

  • Ce que tu écris de la mémoire familiale, j'ai pu l'observer autour de moi, et même de génération en génération.

  • l'écriture comme abri et refuge cela me touche énormément et c'est tellement vrai, je suis en train de lire la Carte Postale d'Anne Berest où ce thème revient à plusieurs reprises

  • Les critiques en disent du bien et du mal (Le Monde), j'espère que tu en parleras après ta pause.

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