"Devant le pavillon de gauche à droite : Angelica Bell, Vanessa Bell, Clive Bell,
Virginia Woolf, Maynard Keynes et les jambes de Lydia Lopokova"
« Mon pavillon est abattu ; le nouveau est en cours de construction dans le verger. Il y aura de larges portes en façade ; et une vue directe sur Caburn. Je pense dormir là en été. » En décembre, le nouveau pavillon, avec un nouveau fruitier à l’étage était terminé. Pour onze livres, une petite terrasse de briques fut ajoutée en 1935, et devint le lieu de prédilection pour rassembler les amis dans des chaises longues, pour bavarder, prendre le thé et regarder le jeu de boules.
"Le bureau de Virginia. Les chemises cartonnées portent des étiquettes écrites de sa main, des dossiers de travail pour ses romans"
Photo © Caroline Arber
La livraison qui sauva la vieille femme d’un débat sans fin avec Virginia sur l’existence de Dieu était une grande caisse contenant « un vaste bureau » qu’elle avait acquis pour six livres et 10 shillings. « Ce n’est pas un bureau ordinaire, comme vous pourriez en trouver un à Londres ou à Edimbourgh, et qu’on voit chez tout le monde quand on va déjeuner ; celui-ci est accueillant, plein de caractère, fiable, discret, très réservé. »
Caroline Zoob, Le jardin de Virginia Woolf
Commentaires
c'est important, le bon bureau :-)
N'est-ce pas ? J'ai le bonheur de travailler sur un bureau fabriqué par mon père, aux vastes tiroirs.
Et qu'est-ce qu'elle mettait dans les tiroirs ? Je suis restée longuement devant cette photo quand j'ai lu ce livre et je me suis posée cette question.
Bonne journée.
Les photos sont belles, on y sent une ambiance particulière.
@ Bonheur du Jour : Ses cigares Petit Voltigeur ? Il y a tant de choses à mettre dans un tiroir. Bonne semaine, bonne reprise.
@ Aifelle : Je suis de ton avis. Bonne journée, Aifelle.