« Oui, c’était une famille complexe, mêlant à parts égales colère et dévouement, pauvres d’esprit et individus entêtés ; c’étaient des bourgeois qui, lorsque j’entrai dans leur société, avaient déjà atteint le stade critique, voire dangereux de l’état bourgeois. Cependant, je leur dois tout ; et il m’est fort difficile d’oublier et d’anéantir en moi leur héritage.
D’ailleurs, je n’y ai jamais vraiment réussi. »
Sándor Márai, Les confessions d’un bourgeois
Commentaires
Peut-on jamais se débarrasser de l'héritage familial?
Bien à vous Tania
Márai (le narrateur) a essayé de s'en éloigner, mais sa réponse, en effet... Bon week-end, Zoë.
je rejoins vos commentaires à toutes deux, ci-dessus :-)
bon dimanche!
Merci, Adrienne, ce dimanche était si bien occupé que je n'ai plus qu'à te souhaiter une bonne semaine (ton billet du jour a répondu à ma question.)