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Mélancolie

Domenico Fetti-La mélancolie vers 1618-1623.jpg

Parmi les attributs des sciences et des arts qui entourent une femme à genoux, un chien blanc attaché près delle, – une « Madeleine pénitente » ? –, un livre aux pages froissées reste ouvert sur le sol ; un autre, fermé, supporte la tête de mort qu’elle tient de la main droite, la gauche soutenant le front.

Que de signes à lire dans La mélancolie peinte par Domenico Fetti vers 1618. Jaime que le peintre y ait posé cette belle lumière sur un livre au cœur de la méditation. 

Domenico Fetti, La mélancolie (vers 1618) (exposée au Louvre Lens)

LIvre peinture.jpg

 

 

Commentaires

  • N'est-ce pas ? J'ai aussi regardé ce jour-là un autre livre, sculpté, sur un sarcophage étrusque dont je parlerai prochainement (je me suis souvenue d'avoir lu un commentaire à son sujet, mais je ne sais plus où). Bon week-end, Aifelle.

  • Bonjour Tania, je découvre votre blog via celui de Dominique, et cette promenade sur vos pages me ravit !

  • en effet, il y a du travail de décryptage, dans ce tableau!
    (c'est plus que de la "lecture d'images" ;-))

  • Bienvenue, Marilyne & merci. A bientôt sur votre blog qui vient de mettre la littérature russe à l'honneur, ce qui m'intéresse fort.

  • Je te recommande l'étude approfondie d'Anne Larue (premier lien). Bonne soirée !

  • ..et sous le livre, ce chiffon blanc liant quelques branches.
    Un noeud. Je le trouve émouvant, comme ceux qu'on faisait dans les mouchoirs pour ne pas oublier...

  • Ce sont des pinceaux, il me semble. Merci d'attirer l'attention sur ce chiffon noué, effiloché, qui témoigne aussi de la vanité des choses et termine ce parcours du blanc lumineux qui naît dans les nuages, suit les fronces de la manche, se pose sur le livre et puis sur lui. Bonne soirée, Colo.

  • Le livre froissé est un livre sans écriture, un livre incompris par la pénitente ? Trop éclatant ?

    Digression:je lis la brillante réflexion (que je n'ai pas encore terminée) de Black-Lady Marmoth sur la vanité de la peinture: au lieu de le dénoncer elles célèbre l'objet peint. Il en va ainsi de certains livres de guerre, dont le beau style célèbre l'horreur.

  • Livre vide, comme le vase à parfum, ouvert à l'interprétation.
    Le peintre célèbre et dénonce, l'allégorie est aussi geste créateur, la question du beau s'y mêle à celle du bien.
    Pour ce qui est de la guerre, trouver le ton juste semble une gageure.

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