Pause mallorquine / 5
« Le vide et l’immobile me glacent d’effroi, la symétrie et l’ordre rigoureux me navrent de tristesse ; et si mon imagination pouvait se représenter la damnation éternelle, mon enfer serait certainement de vivre à jamais dans certaines maisons de province où règne l’ordre le plus parfait, où rien ne change jamais de place, où l’on ne voit rien traîner, où rien ne s’use ni ne se brise, sous prétexte que les choses animées gâtent les choses inanimées. Eh ! périssent tous les tapis du monde, si je ne dois en jouir, qu’à la condition de n’y voir jamais gambader un enfant, un chien ou un chat. »
George Sand, Un hiver à Majorque
Commentaires
Commentaire refusé, alors, nouvel essai.
Les Tapis ? Volants, sinon rien...
Les maisons s'animent d'amies aussi, qui repartent ...sur des tapis volants?
@ JEA : Merci pour la persévérance, bonne journée.
@ Colo : Citation en clin d'oeil ;-) Les peupliers "jouets des vents" que je regarde de mon bureau m'en rappellent d'autres, voilà au moins un élément commun de nos vues quotidiennes. Que cette journée particulière pour toi ouvre la voie à d'autres envols, amie.
Quelle belle citation ! Quel bel olivier ! Et quel belle silhouette de chat !
Avez-vous lu le passage où George parle du tronc des oliviers ? c'est mon préféré.
@ Euterpe : Un passage à relire, je ne l'ai plus en tête. Merci, Euterpe.