« La tourmente sifflait comme une sorcière, hurlait, crachotait, s’esclaffait, tout avait disparu au diable et je ressentais un froid bien connu dans la région du plexus solaire à la pensée que nous perdrions notre chemin dans ces sataniques ténèbres tourbillonnantes et que nous y passerions tous, Pelagueïa Ivanovna, le cocher, les chevaux et moi. »
Boulgakov, L’œil volatilisé in Carnets d’un jeune médecin
Commentaires
C'était trop tentant je viens de le trouver en bibliothèque dans l'édition de l'âge d'homme, très écorné en piteux état mais cela est sans beaucoup d'importance
Le cocher et les chevaux en moins, voilà qui remémore aussi la croix des Fiancés dans les Hautes Fagnes...
Une sorcière crachotante, hum, c'est de saison.
J'aime "L'oeil volatilisé". Un beso.
Il est à la bibliothèque, suivi de "Morphine", je suis très tentée. Je n'ai pas lu Boulgakov depuis très longtemps.
Cette tourmente qui siffle comme une sorcière puis s’esclaffe et la peur au « plexus solaire » de s’égarer dans des sataniques ténèbres tourbillonnantes … : cauchemar … Au diable !!!
Les mots sont forts chez Boulgakov.