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Idéaux

« J’avais besoin de ses certitudes, qui pour une fois repoussaient la solitude que je ressentais depuis mon enfance ; j’avais besoin de l’image revalorisée qu’il me renvoyait de moi-même ; j’avais besoin de ses idéaux, parce que je n’en avais jamais eu en propre.

C’était une constatation pathétique, car je découvrais pour la première fois combien est trouble le tissu qui unit une personne à une autre, ce tissu que nous dissimulons sous des mots aussi mythologiques qu’amitié et amour. »

 

Carla Guelfenbein, Ma femme de ta vie 

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Commentaires

  • « Constatation pathétique … : combien est trouble le tissu qui unit une personne à une autre, ce tissu que nous dissimulons sous des mots aussi mythologiques qu’amitié et amour. »

    Eternel dilemme, éternelle confusion, éternelle mutation … les deux sentiments finissent par se confondre … bien que sur des plans différents … mais avec le même mal : la jalousie !

  • oui , et certains tissent mieux que d'autres et pas que sur la toile , pas que sur la toile !

  • on vient vers l'autre avec un paquet accumulé de manques, de déchirures mais aussi de nostalgies provenant de l'enfance...
    Alors on demande à l'autre, les autres de combler les manques. Quête interminable pour se trouver soi...
    On lui dit tu es mon tout, que ferais-je sans toi... que serais-je sans toi...
    Et on appelle ça amitié, ou amour en effet...

    (merci de ta visite chez moi...)

  • @ Rioderradeiro: malheureusement, ma connaissance des langues étrangères est trop limitée pour lire votre blog, merci pour votre passage.

    @ Doulidelle: je vois que le sujet t'inspire; sur la jalousie, il y a tant à dire!

    @ Chr. Borhen: merci pour le clin d'oeil - les mystères de la traduction?

    @ Cactus: ce n'est pas la créativité qui fait défaut aux variations que vous tissez sur vos thèmes favoris !

    @ Coumarine: très juste, comme tout ce billet "feu follet".

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