Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anne-marie stretter

  • La voici

    « C’est une gloriette qui donne sur le parc vers les tennis. Il y a un piano droit près du divan, Anne-Marie Stretter joue le Schubert. Michael Richard a éteint
    les ventilateurs. L’air pèse tout à coup sur les épaules. Charles Rossett sort, revient, il s’assied sur les marches du perron. Peter Morgan parle de s’en aller,
    il s’allonge sur le divan. Michael Richard, accoudé sur le piano, regarde Anne-Marie Stretter. George Crawn est près d’elle, assis, les yeux fermés. Le parc
    sent la vase, c’est la marée basse sans doute. Le parfum poisseux des lauriers-roses et la fade pestilence de la vase, suivant les mouvements très lents de l’air, se mélangent, se séparent.
    La phrase musicale est déjà deux fois revenue. La voici pour la troisième fois. On attend qu’elle revienne encore. La voici. »

    Marguerite Duras, Le vice-consul

     

    Chères lectrices, chers lecteurs de Textes & prétextes,

     

    Pour vous tenir compagnie – la lumière du Midi m’appelle –, je vous ai concocté huit rendez-vous en mon absence. Une pause printanière. Si l'un ou l'autre billet vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire au passage, je serai ravie de le découvrir d’un cybercafé ou à mon retour.

    Amicalement.

     

    Tania

     

    LABEL_BLOGOSPHERE_TV5.jpg