« M. Claus n’est pas purement néo-impressionniste ; mais il s’emploie à
résoudre les mêmes problèmes que les artistes de cette école. Il étudie la lumière, qui modifie et crée la couleur, dans toutes ses variations saisonnières – matin, midi et soir. Ses interprétations sont fidèles à la nature, fraîches, libres et éthérées. (…) On pourrait dire de lui qu’il peint seulement des choses dans un état de transition, le passage d’une nuance à une autre : le mouvement même de la lumière, l’aspect le plus fluctuant des choses. »
Emile Verhaeren (1898) dans Claus et la vie rurale (Fonds Mercator)
Commentaires
"Le mouvement même de la lumière", c'est beau!
Ha, ce blog, quel pur délice...
j'ai le souvenir d'une ballade autour de Brugges, j'ai le sentiment d'y être à nouveau : la lumière, les couleurs, la douceur
Ah ! « l’aspect le plus fluctuant des choses » … il faut une âme d’artiste pour en saisir toute la troublante poésie …