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Courir

« La plupart des adultes partent du principe que les émotions de l’adolescence ne comptent pas vraiment, que ces violents accès de rage et de haine, ces moments atroces de gêne et d’horreur, ces élans d’amour abject et désespéré passeront avec l’âge, qu’ils font partie de la puberté, qu’ils ne sont rien qu’une sorte de répétition avant le vrai spectacle. Ce n’est pas vrai. A treize ans, tout compte. Tout a des bords tranchants. Tout vous blesse. » (Pion) 

CASPRCZIG, HEDWIG 1886 - 1958 - Portrait Ernst Schneider.jpg

« Moi aussi j’avais couru comme ça, je m’en souvenais parfaitement, et il n’y avait pas si longtemps non plus, à l’époque où les week-ends avaient la longueur du terrain de foot. De nos jours, ils passent comme l’éclair. Semaines, mois, années
se bousculent et disparaissent comme dans le chapeau d’un prestidigitateur.
Je m’interroge encore pourtant : pourquoi les garçons courent-ils toujours ?
Et moi, quand ai-je cessé de courir ? »
(Roi)

 

Joanne Harris, Classe à part.

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