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Pas bien, pas mal

Le bien-être que procure une bonne santé est un bonheur dont nous ne sommes pas vraiment conscients, tendus vers nos activités, nos rencontres, les mille et une choses de la vie. Une maladie subite, un problème chronique nous rappellent que le bonheur d’aller bien est un privilège.

Sous les arbres.JPG

En français, des états opposés ne font pas nécessairement des contraires : « je ne suis pas bien » n’a rien à voir avec « je ne suis pas mal », vous êtes d’accord ? De deux négations, disait mon professeur de rhétorique en expliquant le syllogisme, on ne peut rien conclure. Changeons de verbe : « je ne vais pas bien » me semble plus courant que « je ne vais pas mal ». Passons au mode affirmatif et tout s’éclaire : « je vais bien, je me sens bien » fait saliver quand la santé chancelle, qu’on ne va, qu’on ne se sent pas bien.

 

Rassurez-vous, rien de grave en la demeure. Mais les nuits où l’on ne trouve pas le sommeil, ni la position confortable, l’esprit accueille des batailles de mots, qui persistent parfois dans les songeries matinales. Et quand la migraine s’installe chez vous, avec sa suite, la lecture devient pesante, le soleil insupportable – un comble par ce magnifique été indien.

 

Laisser au corps et à ses tribulations le dernier mot ? Impossible. L’esprit se rebelle, bat la campagne, et me voilà à composer ce billet de hasard, qui ne sera pas long. Excusez mon absence sur vos blogs, j’y reviendrai dès que je pourrai à nouveau regarder la lumière en face.

 

L’ombre est délicieuse sous les arbres, ne trouvez-vous pas ?

Commentaires

  • Bonjour Tania, à l'ombre du coeur de ma mie, un oiseau s'était endormi....chantonnons, excellent pour le moral.
    Il m'arrive de demander: "Tu vas un peu bien?". Peut-on être un peu bien, un peu mal? Ah...que de nuances!
    Prends ton temps, rien ne presse si ce n'est ton envie de te sentir "en plena forma", claro!
    Un beso fuerte.

  • Bonjour Tania,
    Merci pour la petite page de votre 'Livre d' l'Intranquillité'. Vos écrits (pas seulement aujourd'hui) me font tellement de bien. Votre Blog est une merveille. (et une consolation)
    Courage.:)
    Lut

  • Le bien , le mal , le pas bien le pas mal , le ni bien ni mal , le mal qui va bien , le bien qui fait du mal ....le bonheur et le malheur , la santé et la maladie , la fatigue et l'énergie ...toute notre vie n'est que passage d'un état à un autre .

    De la naissance à la mort ,on rit , on pleure , on crie ,on chante .
    Le corps et l'esprit se complètent et se com-pensent . Quand l'un va mal c'est l'autre qui prend le relais ..jusqu'au jour où , épuisés par cette longue lutte , ils se disent adieu .

    En attendant ce moment -le plus lointain possible- il faut de temps en temps savoir faire une trêve !
    Alors un bon petit "farniente" puis reviendra ensuite l'activité débordante .

    Après la boulimie de mots et de lectures arrive toujours l'anorexie mentale et le rejet de toute nourriture intellectuelle . Le corps a ses alarmes que l'esprit n'entend pas toujours ! De même l'esprit a beau raisonner le corps , il lui arrive fréquemment de dépasser ses limites .

    Le blanc , le noir , le matin et le soir , le chaud et le froid , la fièvre et les frissons , le Yin et le Yang s'opposent se complètent , se défient , se rassemblent , mutent , se dissolvent mais on arrive toujours à distinguer la chaleur qui fait du bien de celle qui nous étouffe .

    Bon repos Tania à l'ombre de votre arbre préféré ,celui qui régénère , qui fortifie qui vous protège aussi ..tout dépend du regard que vous posez sur lui . La "Tempête sous un crâne" finira bien par s'apaiser !

    Gérard

  • @ Colo : Chère Colo, spécialiste ès nuances... Tu sais ce que patienter veut dire quand on cherche son troisième souffle. Je t'embrasse.

    @ Lut : Bienvenue, Lut, et merci pour ces mots qui me donnent du punch pour la journée.

    @ Gérard : Merci pour ce rappel des contraires, des complémentaires, des états de passage en quoi consiste notre vie. J'adore ce mot, "farniente", fluide comme une glissade dans la mer, brasse après brasse.

  • Je passe en retard, j'espère que tu peux à nouveau regarder la lumière en face. Ah ces caprices du corps ! incontournables et quelquefois si envahissants.

  • Chère tania, comme je n'aime pas lire ce billet où la souffrance transparaît. Heureusement elle semble passagère, mais te savoir privée de la joie de profiter du soleil me peine, alors qu'il a été si rare ces derniers mois. J'espère que tes migraines s'estompent et que tu peux retrouver tes chères lectures. A bientôt!

    PS: je devrais être plus vigilante, ton blog n'évoluant plus chez moi au rythme de tes publications, hélas.

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